Concevoir des jeux vidéo pour aider les enfants dyspraxiques
Abstract
0.a.
Abstract
That’s why this article studies how to help dyspraxic children using video games. We will see how video games can contradict fake image of toxic things we created ourselves about them. Some people already use video games to rehabilitate people who have suffered of AVC. Like Bym, a company that create a video game to play at home. With it you can get better without intervention of a doctor, and having fun ! This company focuses their research in AVC and Parkinson trouble. And customers review are very positive.
The video game that catches our attention is Brûme. Its goal is to help dyslexic children with their handicap, but also to help diagnose dys children and offer them solutions. We found this solution really interesting because a child would not be happy to go and see a doctor to get diagnosed, while playing a video game would make him immediately more motivated.
I have relied on a study carried out by an Italian team who have done survey that proves that action video games help children. We will see that video games can help children to improve their reading speed, their attention, their vision,…
We will talk with a psychomotor therapist, Lucille BADIN. According to her professional view, we will begin to develop research tracks in order to design useful video games for children and parents.
Introduction
0.b.
Introduction
0.c.
Bym
0.d.
L'existant
0.e.
Brûme
0.f.
Problématique
Cela m’a amené à me demander s’il serait possible de concevoir des jeux vidéo destinés aux dyspraxiques.
1.a.
Partie 1
I. La dyspraxie visuo spatiale :
Une représentation troublée de l’espace
1. Qu’est ce que la dyspraxie visuo-spatiale
1.b
La dyspraxie
Les habiletés visuo-spatiales sont "les capacités mentales à percevoir et manipuler des objets en deux ou trois dimensions"
(Rauch et Savage, 1997).
La dyspraxie est perceptible à partir du moment où il faut une aide pour certaines actions de la vie quotidienne (couper sa viande, écrire, lire, marcher, faire du vélo, etc) au-delà de l’âge théorique d’acquisition.
5 à 10% des enfants scolarisés sont touchés par des troubles dys, ainsi en France plus de 7 millions de personnes en souffriraient.
Il existe une multitude de type de dyspraxie tel que :
Difficultés à voir le relief (descendre des escaliers…), se repérer dans un lieu, dans un texte, sur une feuille, sur un plan…
Difficultés à assembler (legos, cubes, bricolage, puzzles…).
Difficultés à utiliser et manipuler des objets et des outils (stylo, compas, couteau,…).
Difficultés à mimer, imiter des gestes.
1.c.
La dyspraxie visuo-spatiale
2. La prise en charge et l’accompagnement par des professionnels
1.d.
La dyspraxie visuo-spatiale
- de motricité
- d’oculomotricité
- de perception visuelle
- de l’attention
- de la mémoire
Mettre l’accent sur le ludique de la séance car très souvent, l’enfant se sent en échec, et est à remotiver“
“Elle se passe surtout au cabinet, mais le but est de donner des billes aux parents pour
qu’ils puissent avoir certains réflexes pour faire “travailler” leur enfant sans qu’ils s’en
rendent compte.
Pas d’exercice concrets donnés à la maison, mais des préconisations de jeux de société
(qui favorisent le développement des habiletés visuo-spatiales) à faire en famille,
pourquoi pas !”
Pour les jeux à table, jeux de société mettant en oeuvre les capacités visuo constructives / visuo perceptives (perfection, puzzles, lego, cubissimo, go getter, blokus, rush hour, castle logic, tangram, atelier topologie, topologix….)“
C’est pourquoi Lucile insiste sur le fait de rendre les séances ludiques, en faisant en sorte que l’enfant joue à des jeux qui lui seront utiles dans sa perception et sa manipulation de l’espace. Elle parle aussi de “normaliser l’erreur” et “valoriser l’essai / l’effort” ce qui est particulièrement intéressant.
En effet on pourrait penser que faire en sorte qu’il n’y ai peu ou pas d’échec serait le mieux. Or Lucile nous fait comprendre que l’échec n’est pas mauvais, ce n’est pas une fin mais une source de progrès et il faut le faire comprendre à l’enfant pour qu’il avance avec sa maladie.
2.a.
Partie 2
II. Développer les capacités grâce à des espaces de jeux virtuels
1. Liberté virtuelle du mouvement
2.b.
L'expérience
En effet étant un joueur aguerri, j’ai pu me rendre compte que les jeux vidéos m’ont permis d’améliorer mon anglais, mon observation et mes réflexes.
D’autre part, le fait que de nos jours les enfants sont de plus en plus proches des technologies et des jeux vidéos va conforter notre idée d’améliorer l’accompagnement des enfants dyspraxiques. Il faudrait alors trouver une mécanique de jeu vidéo, des couleurs et un univers graphique attirant pour l’ensemble des enfants dyspraxiques ou alors proposer une expérience personnalisable afin d’adapter la séance de ces enfants ayant tous des besoins et des aides très précis.
Les enfants sont plus souvent attirés par des jeux ayant un univers unique, tel que des personnages drôles, uniques, personnalisables. Leurs but va alors être de débloquer des personnalisation pour leur avatar afin de pouvoir se vanter auprès de leurs amis. Son but ne va alors pas être de gagner mais de posséder un item (objet) que les autres n’ont pas.
En parlant de personnalisation on pense évidement au jeu Fortnite qui est le grand gagnant dans ce domaine. En plus d’avoir un univers graphique unique (cartoon) ainsi qu’une multitude de personnages différents, il possède aussi des possibilités de personnalisation infini. Et cela explique le fait que ce jeu soit un des plus populaires auprès des enfants/adolescents du moment.
En outre, en parlant de l’expérience de jeu, si le jeu vidéo est si populaire chez l’enfants c’est aussi qu’il lui permet une certaine liberté, pouvoir. L’enfant pourra faire des choses qu’il ne sait pas faire dans la vie réelle et se sentira alors meilleur. Pour un enfant n’étant pas atteint de dyspraxie cela peut être voler, conduire une voiture ou encore faire des acrobaties mais pour un enfant dyspraxique cela peut se résumer à faire du vélo, descendre des escaliers, tenir en équilibre sur un tronc d’arbre, etc.
Chaque enfant dyspraxique aura des besoins différents et des performances différentes. Pour s’adapter à un maximum d’enfant le mieux serait alors de pouvoir personnaliser l’expérience, la difficulté, les jeux, l’univers, etc.
2.c.
Étude

L’étude menée était assez simple, deux groupes d’enfants n’ayant jamais joué à des jeux d’actions ont été créés :
- Les enfants du premier groupes ont joué à des jeux d’actions à hauteur de 1h30 par jour pour 12h d’entraînement au total étalé sur plusieurs semaines.
- Tandis que le second groupe jouait à des jeux de “non-action” sur la même durée.
Les chercheurs ont réalisé deux mesures des compétences en lecture de ces enfants :
- T1 : Avant l’étude
- T2 : Après l’étude

Une piste de mécanique de jeu serait donc les jeux vidéo d’action, se caractérisant par des images en 3D, des cibles en mouvement, des apparitions de cibles aléatoires ou encore par une nécessité de réponse rapide. Uniquement pour améliorer la lecture, il faudrait maintenant effectuer une étude similaire sur la visualisation de l’espace et les gestes.
2.d.
Avis professionel
– Pour les plus de 10 ans et adultes, oui, pour une partie de la séance, par exemple pour la partie “jeux à table”. Tout en gardant un moment sans tablette pour échanger sur les ressentis, et pour pratiquer des exercices plus corporels.”
Ceci nous amène à nous poser la question de l’éloignement de l’écran: l’utilisation du son ou
du toucher par exemple. Voire même la suppression de l’écran ou l’utilisation d’autres écrans type led, beaucoup moins addictifs pour les jeunes.
2. Augmenter l’espace réel
2.e.
Espace et projection
Il serait alors intéressant de créer un jeu vidéo qui utilise l’espace réel comme augmentation du jeu. L’enfant aurait alors un temps sur le jeu vidéo et celui-ci lui proposerait d’aller chercher une information, un objet ou d’aller faire une action à un autre endroit de la pièce où il réaliserait alors des exercices corporels.
2.f.
Complément de séance
En effet, comme nous l’a exprimé Lucile BADIN les séances se déroulent uniquement au cabinet et ne se prolongent pas à la maison, si ce n’est par des conseils sur des habitudes à prendre ou des jeux de société qui pourraient aider.
Conclusion
3.a.
Conclusion
La conception d’un jeu vidéo d’action pourrait être une plus value dans le processus d’accompagnement des enfants atteint de dyspraxie, mais il faudrait cependant pour l’intégrer en cabinet pouvoir le mêler à des exercices corporels ou encore à des moments d’échange. Pour cela nous avons pu voir plusieurs pistes d’utilisation de l’espace en complément du jeu vidéo. Ou encore de complément de séance effectué à domicile par l’enfant et les parents.